Dans le magazine La Vie éco, un article aborde la question de la transmission intergénérationnelle au sein des entreprises familiales. Il met en lumière les défis principaux auxquels sont confrontées ces entreprises au Maroc, notamment en ce qui concerne la transmission du savoir et du pouvoir d'une génération à l'autre. Un forum international a récemment débuté à Casablanca pour discuter de ces enjeux spécifiques.
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La 8e édition de l’International Family Business Research Forum (IFBRF) a commencé ce mercredi à Casablanca. Pour la première fois en Afrique, cet événement se déroule à l’ESCA Ecole de Management jusqu’au 26 septembre. Des chercheurs, des dirigeants et des décideurs de plus de 24 pays se réunissent pour discuter de l’avenir des entreprises familiales.
Le groupe de discussion sur les défis, les opportunités et l'héritage des entreprises familiales africaines, dirigé par Oumaima Quiddi, une professeure et chercheuse qui fait partie de la Chaire Entreprise Familiale à ESCA Ecole de Management et qui a contribué à l'organisation de la 8e édition de l'IFBRF, a lancé cet événement.
Cette discussion a rassemblé des dirigeants de sociétés familiales célèbres tels qu'Amine Berrada Sounni, qui dirige le groupe Omnipar, Diana Maria Zniber de Diania Holding, Amine Sekkat d'IMACAB au Maroc, et Elyes Rekik de Coficab en Tunisie, qui a pris part par le biais d'une vidéoconférence.
Lors de leurs discussions, ces responsables ont énuméré les défis majeurs auxquels les entreprises familiales au Maroc sont confrontées, tels que le passage de relais entre les générations, la gestion interne, la pérennité, l'adaptation au numérique, l'intelligence artificielle et la recherche constante de nouvelles idées.
Les éléments essentiels pour assurer la transmission entre les différentes générations.
Il est largement accepté que pour assurer la transmission du savoir entre les différentes générations, il est essentiel de privilégier la communication, la transparence et l'implication des jeunes dirigeants dans les processus de décision. De plus, il est crucial de mettre l'accent sur la bonne gouvernance, en particulier la gestion des émotions, et sur l'adaptation aux défis numériques tels que l'IA et la robotique pour améliorer la performance des entreprises.
Au cours de cette période de trois jours, d'autres sujets seront abordés, tels que l'impact des politiques publiques et des écosystèmes en Afrique, le développement régional dans la zone MENA, ainsi que des sujets importants liés au financement, à l'entrepreneuriat et aux transitions. L'objectif est d'analyser en profondeur les tendances actuelles et de proposer des recommandations concrètes pour l'avenir des entreprises familiales.
Organiser l'IFBRF à Casablanca offre une chance exceptionnelle de mettre en avant les particularités et les possibilités des entreprises familiales africaines et de la région MENA. Ce forum vise à être bien plus qu'un simple espace de discussion entre la recherche et la pratique, mais un moyen efficace de diffuser à l'international les travaux de recherche auprès des divers acteurs concernés : institutions, entreprises, familles impliquées dans les affaires, étudiants et chercheurs», a expliqué Oumaima Quiddi.
"Collaboration dans l'élaboration des méthodes de gestion de l'entreprise familiale"
Par la réunion des responsables, des leaders et des experts universitaires, l'IFBRF encourage un dialogue constructif et enrichissant, permettant de discuter de solutions pratiques et durables ainsi que de co-construire des approches de gouvernance spécifiques aux entreprises familiales. En choisissant d'organiser cette édition en Afrique pour la première fois, ESCA Ecole de Management confirme son implication et sa place centrale dans les échanges internationaux concernant les entreprises familiales.
Créé en 2015, l'IFBRF est un événement important pour les chercheurs et professionnels impliqués dans le domaine du développement des entreprises familiales. Les éditions précédentes ont eu lieu en Allemagne, en Italie, en Autriche, à Monaco, en Belgique, aux Émirats Arabes Unis et à Chypre.
Selon les responsables, l'objectif de ce forum est d'établir des liens entre le monde universitaire, les pratiques sur le terrain et les décisions gouvernementales. Les propositions faites lors des discussions seront résumées dans un rapport final qui sera présenté à la conclusion de cette rencontre.
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