Le magazine économique La Vie a rapporté qu'une collaboration a été officialisée entre l'INPPLC et le Pôle DGSN-DGST pour lutter contre la corruption. Cette initiative vise à renforcer la coordination et l'échange d'informations afin d'améliorer l'efficacité des enquêtes et des investigations liées à la corruption.
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Mardi à Rabat, l’INPPLC a signé un accord de collaboration avec le Pôle de la DGSN-DGST en vue de renforcer la lutte contre la corruption.
Selon un communiqué commun, cette convention va au-delà d'une simple coopération technique et montre clairement que l'Etat souhaite renforcer sa lutte interne contre la corruption. Elle établit une coordination durable entre un organe sécuritaire et une instance constitutionnelle indépendante, mettant en place une approche globale basée sur la prévention et la répression de la corruption pour renforcer l'immunité de l'Etat et de la société.
Ce partenariat entre la Sûreté nationale et l'INPPLC, signé par Abdellatif Hammouchi et Mohamed Benalilou, repose sur une conviction profonde de l'importance de la coopération entre l'Instance et les forces de sécurité pour garantir l'efficacité des enquêtes sur les crimes de corruption. Cette collaboration vise à assurer le professionnalisme, le respect de la loi et des droits de l'Homme dans le traitement des plaintes et des informations liées à la corruption.
Cette entente reflète également une reconnaissance marquée au sein des institutions du rôle crucial des organes de sécurité modernes dans la promotion de la bonne gouvernance, en accord avec les normes internationales les plus avancées.
Cette convention vise à atteindre plusieurs objectifs de qualité, tels que renforcer les relations de partenariat et de complémentarité entre les deux institutions dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption, ainsi que améliorer la coordination et l'échange d'informations pour garantir l'efficacité des enquêtes et des investigations liées à la corruption.
Il s'agit également de renforcer les capacités des institutions grâce à des programmes de formation de base, continue et spécialisée, ainsi que d'échanges d'expertise et de bonnes pratiques. La collaboration entre les deux parties est également un moyen de renforcer la position du Maroc en matière d'intégrité au niveau régional et international, tout en soutenant les efforts du Royaume pour respecter ses engagements internationaux en matière de lutte contre la corruption.
Les secteurs de collaboration définis par l'accord comprennent diverses initiatives pratiques avancées, telles que le partage d'informations et de données pertinentes à leurs domaines d'autorité, ainsi que l'échange de moyens de soutien technique pour surveiller les cas de corruption.
Ces actions comprennent également la mise en place de formations spécialisées sur les méthodes d'enquête, d'investigation et la création de guides de référence pour les interventions. Il s'agit aussi de renforcer les systèmes de détection précoce, d'établir une cartographie des risques de corruption au niveau national et d'organiser des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les valeurs de transparence et d'intégrité en milieu professionnel.
Cette entente permet à l'INPPLC de partager ses connaissances et ses recommandations avec le Pôle DGSN-DGST pour aider le Maroc à respecter ses engagements internationaux. En échange, l'INPPLC pourra profiter des avantages techniques de la nouvelle carte nationale d'identité électronique, dans le respect des lois et procédures nationales et internationales en vigueur.
Cette entente va au-delà d'une simple collaboration, car elle se présente comme une déclaration stratégique et juridique qui démontre que la lutte contre la corruption dépasse le simple aspect technique pour devenir un processus institutionnel et stratégique intégré.
L'objectif est de renforcer le respect des lois et la gestion transparente, de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions, et de positionner le Maroc parmi les leaders mondiaux dans la lutte contre la corruption, en prouvant efficacement que le pays peut concrétiser ses promesses en des résultats concrets.
Le message souligne que cet accord vise à relever les défis posés par la corruption, qui est considérée comme une menace sérieuse pour la justice et le développement durable. La corruption diminue l'efficacité des politiques publiques et nuit à la confiance entre les citoyens et leurs institutions. Il est souligné que la lutte contre ce problème n'est plus simplement une demande sociale ou une préoccupation institutionnelle, mais qu'elle est désormais une priorité stratégique, soutenue par des références constitutionnelles claires et des engagements internationaux explicites. La lutte contre la corruption est désormais un devoir national et un prérequis politique et juridique irréversible.
Cet accord est conclu dans le cadre d'une prise de conscience et en conformité avec les dispositions de la Constitution qui sont liées à la lutte contre la corruption et à la promotion des principes de transparence et d'intégrité. Il s'inscrit dans le cadre des directives royales visant à dynamiser les institutions de gouvernance en renforçant leur collaboration avec les institutions nationales pour suivre les réformes et les grands projets du Royaume. Cela s'aligne parfaitement sur les engagements du Maroc en vertu de la Convention des Nations Unies contre la corruption.
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