Dans le cadre du partenariat économique entre le Maroc et l'Argentine, les secteurs de l'industrie pharmaceutique et des technologies de l'information (IT) sont mis en avant. En 2024, les échanges commerciaux entre les deux pays se situaient autour de 1 milliard de dollars, un chiffre considéré comme modeste compte tenu de la complémentarité des deux économies et des nombreux secteurs d'intérêt commun, notamment l'industrie pharmaceutique et l'IT.
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L'Argentine, pays faisant partie du Mercosur, est plus souvent associée à son football, à son excellence dans la production de viande de bœuf et de céréales du côté de l'océan Atlantique. Cependant, ce pays d'Amérique latine, en partenariat avec le Royaume, brille également dans d'autres domaines tels que l'industrie pharmaceutique et l'IT (développement de logiciels).
En ce mardi 7 octobre, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc a reçu une délégation de chefs d'entreprises argentins travaillant dans deux secteurs essentiels pour le développement du Maroc. Ces secteurs sont l'industrie pharmaceutique et les technologies de l'information, en particulier le développement de logiciels dans des domaines tels que la santé, la finance, l'éducation et l'agriculture.
Les échanges commerciaux sont en augmentation.
Outre ces deux domaines particuliers, il est important de souligner qu'en 2024, les échanges commerciaux entre les deux pays se situaient autour de 1 milliard de dollars. Ce niveau d'échanges, par rapport aux opportunités de chaque côté, est inférieur à ce qu'il pourrait être.
Cependant, pour cette année, il est prévu que la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays soit plus élevée que l'année précédente.
Il est clair que seulement au cours des 7 premiers mois de l'année 2025, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint près de 680 millions de dollars, mais avec un déficit commercial pour le Maroc.
Cela étant dit, les groupes d'entreprises du Maroc et de l'Argentine se sont structurés pour stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays ainsi que l'investissement conjoint qui reste limité. C'est pourquoi le Conseil d'Affaires Maroc-Argentine a été créé, avec Amine Berrada Sounni à sa tête.
Le Maroc est une opportunité sans précédent pour les entreprises argentines.
Il est logique de constater que les domaines de la pharmacie et de l'informatique sont fortement représentés dans la délégation argentine en visite au Maroc.
Les secteurs argentins de l'exportation sont très actifs et représentent environ 2 milliards de dollars chacun. Selon Amine Berrada Sounni, les entreprises argentines voient le Maroc comme un point d'entrée privilégié vers les marchés européen et africain.
Il est important de souligner que le Royaume est membre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et a un accord d'association avec le Vieux continent qui prévoit une zone de libre-échange pour les produits industriels ainsi qu'une libéralisation progressive pour les produits agricoles et de pêche.
En ce qui concerne les fournisseurs de services au Maroc dans ces deux domaines, Berrada pense qu'ils peuvent bénéficier des opportunités de partenariat disponibles lors des rencontres BtoB avec les entreprises argentines. Ces partenariats pourraient inclure des investissements conjoints, des transferts de technologie, des échanges d'exportation et d'importation, etc.
Néanmoins, Anas Guennoun, qui est le Vice-président de la Commission internationale de la CGEM, reconnaît l'importance d'organiser plus de réunions entre les entreprises marocaines et argentines pour explorer les opportunités dans différents secteurs tels que l'agriculture, la gestion de l'eau, les équipements agricoles, l'industrie automobile, etc. Cela permettra de renforcer et de diversifier le partenariat économique entre les deux pays.
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