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Les rassemblements interdits : Une action des forces de l'ordre équilibrée
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Les rassemblements interdits : Une réponse équilibrée des forces de l'ordre
Un expert en sécurité a souligné que l'action des forces de l'ordre ce week-end, visant à interdire des rassemblements appelés par des parties inconnues via les réseaux sociaux, s'est déroulée de manière équilibrée, en préservant à la fois l'ordre public et la sécurité des personnes présentes.
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Sel expert en sécurité a expliqué que les forces de l'ordre ont agi de manière équilibrée ce week-end pour empêcher des rassemblements appelés par des parties inconnues. Leur intervention visait à protéger l'ordre public tout en assurant la sécurité des forces de l'ordre et des personnes réunies.
Suite à la décision des autorités locales interdisant les rassemblements organisés par des parties inconnues dans plusieurs villes marocaines, basée sur des conversations anonymes circulant sur les réseaux sociaux, notamment sur une application de messagerie en ligne, les forces de l'ordre ont mis en place les mesures de sécurité habituelles les samedi 27 et dimanche 28 septembre pour assurer le respect de cette décision, selon une déclaration officielle.
Selon l'expert, les forces de l'ordre ont mis en place des mesures de sécurité pour interdire les attroupements publics et les participations illégales à ces événements. Pour ce faire, des unités en uniforme et en civil, identifiées clairement comme faisant partie des forces de l'ordre, ont été déployées.
D'après le même rapport, ces groupes n'avaient pas de armes officielles ni d'équipement standard pour intervenir, comme les matraques, les camions lanceurs d'eau et les grenades lacrymogènes, qui étaient considérés comme des méthodes traditionnelles pour disperser les foules.
Selon l'expert, ces mesures visaient à maintenir l'ordre public en évitant à la fois tout abus et toute indulgence, tout en assurant la sécurité des forces de l'ordre et des personnes rassemblées.
Lors de la planification de ces rassemblements, les autorités ont d'abord assuré que la circulation sur la voie publique soit libre et fluide. Ensuite, elles ont utilisé des mégaphones pour envoyer trois avertissements sonores, comme le prévoit la loi, demandant aux personnes rassemblées de se disperser conformément à l'interdiction en vigueur. C'est ce qu'a indiqué la même source.
Une fois que les participants ont été informés de l'interdiction, la police a assuré de déplacer toute personne qui refusait de coopérer de manière pacifique, sans utiliser la force, en les éloignant calmement. La plupart des personnes ont obéi sans violence ni opposition.
Cependant, selon l'expert, un petit groupe de personnes rassemblées a refusé de coopérer avec la police, ce qui a conduit à leur arrestation et à des contrôles d'identité supervisés par les autorités judiciaires compétentes dans les commissariats les plus proches. Ils ont ensuite été relâchés immédiatement sans aucune restriction à leurs libertés, conformément aux mesures préventives prévues par la loi.
En ce qui concerne les restrictions de liberté imposées lors de la garde à vue à des personnes rassemblées à Rabat et Casablanca, un expert a expliqué que ces mesures sont légales et ont été décidées par le parquet après avoir constaté des preuves de crimes commis par certains participants à ces rassemblements.
Il a observé que les personnes arrêtées ont été soumises aux procédures d'enquête judiciaire conformément aux lois et garanties prévues.
Il est important de noter qu'aucune personne présente n'a subi de blessure physique ni n'a été violentée, que ce soit par les personnes rassemblées ou par les forces de l'ordre. De plus, aucun dommage matériel n'a été observé dans les propriétés privées ou publiques.
Il a souligné que les autorités publiques ne permettront en aucun cas les menaces à la sécurité publique ou les perturbations de l'ordre public causées par des appels anonymes provenant des réseaux sociaux sans respect des règles légales concernant les rassemblements publics.
Le non-respect de la loi sur les libertés publiques et le non-respect des procédures pour obtenir une autorisation nécessitent une action en justice, car les forces de l'ordre ne peuvent pas accepter les appels anonymes incitant à la violence, dont on ne connait ni l'origine, ni les intentions réelles des personnes qui les lancent.
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