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Alliance contre la corruption : Collaboration officialisée entre l'INPPLC et le Pôle DGSN-DGST
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Alliance contre la corruption : Accord de partenariat officiel entre l'INPPLC et le Pôle DGSN-DGST
Grâce à cette entente, les deux entités s'engagent à renforcer la coordination et le partage d'informations afin d'améliorer l'efficacité des enquêtes et des investigations liées à la corruption.
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Mardi à Rabat, l'INPPLC et le Pôle de la DGSN-DGST ont signé un accord de partenariat et de collaboration institutionnelle pour lutter contre la corruption.
Cette convention, qui a une importance stratégique et légale, va au-delà d'une simple collaboration technique. Elle montre clairement la volonté de l'État de renforcer sa lutte contre la corruption en créant une coordination durable entre un organe sécuritaire et une instance constitutionnelle indépendante. Cela permettra de mettre en place une approche globale mettant l'accent sur la prévention et la répression de la corruption, afin de renforcer la protection de l'État et de la société contre ce fléau, selon un communiqué commun.
L'accord entre la Sûreté nationale et l'INPPLC, signé par Abdellatif Hammouchi et Mohamed Benalilou, a été préparé depuis le 4 juillet 2025. Il repose sur la conviction que les missions de l'INPPLC en matière de lutte contre la corruption ne peuvent être pleinement efficaces sans une coopération solide avec les forces de sécurité. Cette coopération vise à garantir l'efficacité, le professionnalisme, le respect de la loi et des droits de l'Homme dans les enquêtes sur les crimes de corruption.
Cette entente reflète une reconnaissance importante au niveau institutionnel de l'importance stratégique des organes de sécurité modernes dans la promotion d'une bonne gouvernance, en accord avec les normes internationales les plus avancées.
Cette convention vise à atteindre plusieurs objectifs de qualité, en particulier en renforçant les liens de partenariat entre les deux institutions dans le domaine de la lutte contre la corruption. Elle vise également à améliorer la coordination et l'échange d'informations pour garantir l'efficacité des enquêtes et des investigations liées à la corruption.
Il s'agit également de renforcer les capacités des institutions grâce à des programmes de formation de base, continue et spécialisée, ainsi qu'à des échanges d'expertise et de bonnes pratiques. La coopération entre les deux parties est un outil essentiel pour renforcer la position institutionnelle du Maroc en matière d'intégrité à l'échelle régionale et internationale, tout en soutenant les efforts du Royaume pour respecter ses engagements internationaux en matière de lutte contre la corruption.
De cette manière, les différents secteurs de collaboration énumérés dans l'accord incluent plusieurs actions concrètes avancées, telles que partager des informations et des données liées à leurs responsabilités, ainsi que échanger des ressources techniques pour suivre les cas de corruption.
Ces actions impliquent également la mise en place de formations spécialisées sur les méthodes d'enquête, de recherche et de création de guides de référence communs pour les opérations d'intervention. Il s'agit également de renforcer les systèmes de détection précoce, d'établir une cartographie nationale des risques de corruption et d'organiser des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les valeurs de transparence et d'intégrité dans le milieu professionnel.
L'accord permet à l'INPPLC de mettre ses compétences et conseils à disposition du Pôle DGSN-DGST pour aider le Maroc à respecter ses engagements internationaux. En retour, l'INPPLC pourra bénéficier des fonctionnalités techniques de la nouvelle génération de la carte nationale d'identité électronique, dans le cadre d'un accord spécifique respectant les lois nationales et internationales en vigueur.
Par conséquent, cette entente va au-delà d'une simple collaboration, car elle représente une affirmation nouvelle et officielle de l'importance de combattre la corruption de manière intégrée au sein des institutions et stratégies, et non seulement comme un simple aspect technique.
L'objectif est de renforcer la légalité et le bon fonctionnement du gouvernement, de rehausser la confiance des citoyens envers leurs institutions, et de positionner le Maroc comme un leader mondial dans la lutte contre la corruption, en prouvant que le Royaume est capable de concrétiser ses engagements par des actions concrètes.
Le communiqué souligne que cet accord vise à relever les défis posés par la corruption, qui est considérée comme une menace sérieuse pour la Justice et le développement durable. La corruption affaiblit l'efficacité des politiques publiques et nuit à la confiance entre les citoyens et leurs institutions. Il est souligné que la lutte contre la corruption n'est plus simplement une demande sociale ou une préoccupation institutionnelle, mais est désormais une priorité stratégique gouvernée par des références constitutionnelles claires et des engagements internationaux explicites. La lutte contre la corruption est maintenant considérée comme un devoir national et un prérequis politique et juridique permanent.
Cet accord est le résultat d'une prise de conscience et des dispositions de la Constitution visant à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence et l'intégrité. Il fait suite aux directives royales visant à améliorer la gouvernance en renforçant la collaboration avec les institutions nationales pour suivre les réformes et projets importants du Royaume, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc en matière de lutte contre la corruption selon la Convention des Nations Unies.
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