Dans son rapport de 2025 sur le développement humain au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la Banque mondiale a mentionné l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) comme un exemple à suivre. Elle a qualifié l'INDH de "modèle remarquable" dans la région.
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Le programme de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a été lancé en 2005 par le Roi Mohammed VI et est salué comme un exemple remarquable dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) par la Banque mondiale dans son rapport sur le développement humain en 2025.
Dans ce rapport publié à Washington, la Banque Mondiale souligne les progrès réalisés par le Maroc grâce à l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), en particulier en ce qui concerne l'augmentation de l'accès aux services de développement de la petite enfance. Le rapport met également en avant le rôle essentiel de cette initiative dans la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie des plus défavorisés.
Au cours de sa troisième phase (2019-2023), l'INDH, avec un budget de 18 milliards de dirhams, met l'accent sur la promotion des services coopératifs au lieu du développement des infrastructures. Ce changement de cap se concentre notamment sur le soutien à la petite enfance, comme le souligne le rapport intitulé "Accueillir et façonner le changement : le développement humain pour un Moyen-Orient et une Afrique du Nord en transition".
Il est également souligné que des collaborations entre le secteur public et privé, efficaces, réalisées dans le cadre de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), ont permis d'améliorer les initiatives de développement en faveur des jeunes enfants au Maroc.
En mentionnant le programme de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) qui vise à améliorer la santé des mères et des enfants, à soutenir la nutrition et le développement intellectuel, et à diminuer le nombre d'abandons scolaires, le rapport souligne que ce programme encourage la mise en place de services complets pour les jeunes enfants, tout en améliorant la coordination, la gouvernance et la qualité des services dans chaque secteur.
La Banque Mondiale pense que le modèle participatif et décentralisé encouragé par l'Initiative renforce l'implication des acteurs locaux et assure que les processus soient logiques et basés sur des informations fiables.
De plus, le rapport souligne que l'Initiative repose sur un système efficace de surveillance et d'évaluation, comprenant un tableau de bord en ligne qui recueille des informations sur la santé, la nutrition et l'éducation dans les écoles maternelles en collaboration avec les ministères compétents et des enquêtes auprès des familles. Cet outil aide les responsables à déterminer les priorités, à guider les actions et à personnaliser les services en fonction des besoins.
En 2025, une mise à jour du tableau de bord sera déployée pour aider les comités locaux de développement humain dans leur planification basée sur les données.
Le rapport de la Banque mondiale explore les défis de l'adaptation à un mode de vie plus respectueux de l'environnement et de la protection contre les risques liés au réchauffement climatique. Il met en avant le fait que le passage à une économie plus durable offre des perspectives d'emploi dans divers secteurs, avec une demande croissante pour des compétences favorisant une transition écologique.
Selon la Banque mondiale, passer aux énergies renouvelables pourrait entraîner la création de près de 28 000 emplois au Maroc d'ici 2030.
En ce qui concerne l'utilisation des nouvelles technologies pour stimuler les opportunités d'emploi, le rapport met en avant le rôle du travail indépendant en ligne dans l'augmentation des possibilités d'emploi à travers des plateformes dans la région MENA. Il note que le Maroc est l'un des principaux acteurs dans ce domaine en termes de main-d'œuvre mondiale.
Selon la Banque mondiale, le Maroc dispose de registres sociaux complets qui aident les décideurs à prendre des mesures plus efficaces dans ce domaine.
Selon le rapport, la création de liens entre les services d'aide sociale et les assurances maladie a amélioré l'efficacité des programmes et étendu la couverture dans plusieurs pays de la région, y compris le Maroc.
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