Selon le Haut-Commissariat au Plan, trois régions contribuent à hauteur de 58,5% du Produit Intérieur Brut national. Casablanca-Settat est le principal moteur économique du pays, représentant 32,2% du PIB national, suivi de près par Rabat-Salé-Kénitra avec 15,7% et Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 10,6%.
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Les régions de Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont contribué de manière significative à l'économie du pays, représentant ensemble 58,5% du produit intérieur brut (PIB) selon les données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) pour l'année 2023.
Cette forte concentration est due à l'activité industrielle, commerciale et de services dynamique, ainsi qu'à la présence d'infrastructures essentielles, selon le HCP dans un rapport sur les comptes régionaux. Il est noté que Casablanca-Settat reste le principal moteur économique du Maroc, représentant 32,2% du PIB national, suivi par Rabat-Salé-Kénitra (15,7%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (10,6%).
Selon le même rapport, cinq régions supplémentaires ont ensemble contribué à 33,8% du PIB national, ayant un rôle important mais moins prédominant que les trois premières. Ces régions sont Marrakech-Safi (8,5% du PIB), Fès-Meknès (8,4%), Souss-Massa (6,6%), Béni Mellal-Khénifra (5,4%) et l'Oriental (5%).
En ce qui concerne les régions de Drâa-Tafilalet, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, elles n'ont représenté que 7,6% de la contribution à la création du PIB en termes de valeur.
L'examen des données montre que les inégalités régionales en termes de création de richesse se sont accentuées. L'écart moyen absolu, qui calcule la moyenne des différences absolues entre le PIB des différentes régions et le PIB moyen régional, est passé de 73,3 milliards de dirhams (MMDH) en 2022 à 83,1 MMDH en 2023.
Dakhla-Oued Eddahab a enregistré la croissance la plus élevée.
En 2023, cinq régions du Royaume ont enregistré des taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) plus élevés que la moyenne nationale de 3,7%, d'après les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Les performances de ces régions en termes de croissance économique les ont distinguées des autres.
On parle des zones de Dakhla-Oued Eddahab (10,1%), de Fès-Meknès (8,9%), de Marrakech-Safi (6,3%), de Casablanca-Settat (5%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (4,9%), comme le mentionne le HCP, qui vient de sortir une note sur les comptes régionaux de l'année 2023.
La région de Dakhla-Oued Eddahab connaît une forte croissance économique, principalement grâce à l'expansion des secteurs de la pêche maritime et de la construction et des travaux publics (BTP).
D'autre part, cinq autres zones ont montré une augmentation positive, mais moins élevée que la moyenne nationale, notamment Laâyoune-Sakia El Hamra (2,9%), Souss-Massa (1,8%), Rabat-Salé-Kénitra (0,7%), Guelmim-Oued Noun (1,2%) et Drâa-Tafilalet (1,5%).
Par contre, la région de Béni Mellal-Khénifra a enregistré une diminution de 1,3% de son Produit Intérieur Brut, due à une baisse importante de la performance du secteur agricole. De la même manière, le PIB de la région de l'Oriental a baissé de 1%, suite à une forte diminution de la production agricole.
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