Le Maroc renforce sa lutte contre la traite des êtres humains : conformité aux normes internationales et adoption d’un nouveau Code de procédure pénale

Dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains, le Maroc respecte les normes internationales. Le nouvel Code de procédure pénale du pays est en accord avec la Convention du Conseil de l'Europe et les Principes directeurs des Nations Unies sur les droits de l'homme et la traite des êtres humains. Il met en avant le principe de ne pas criminaliser les victimes.

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Le Maroc franchit une nouvelle étape dans l'amélioration de son système juridique pour lutter contre la criminalité organisée et la traite des êtres humains avec l'adoption du nouveau Code de procédure pénale le 8 septembre 2025. Cela s'inscrit dans le cadre de l'alignement de la législation nationale sur les accords internationaux du pays.

La Commission nationale de coordination des mesures de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains (CNCLT) a noté dans un communiqué que le Maroc s'est engagé à respecter les normes internationales, et que le nouveau Code reflète une totale conformité avec les conventions internationales et régionales appropriées.

Un des principaux instruments pour lutter contre la criminalité transnationale organisée est le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants (Protocole de Palerme 2000), qui met l'accent sur l'aide et la protection des victimes. C'est ce qu'a souligné la même source.

De plus, le récent Code de procédure pénale suit les directives de la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (2005), notamment en ce qui concerne l'identification des victimes, les délais de réflexion et de rétablissement, ainsi que l'indemnisation et les recours juridiques, comme cela a été expliqué.

Il confirme aussi les normes des Nations Unies sur les droits de l'homme et la traite des personnes, y compris le principe selon lequel les victimes ne doivent pas être criminalisées, renforçant ainsi la position du Royaume dans la lutte mondiale contre ce problème.

Selon les normes internationales en vigueur, le Code de procédure pénale précise dans son article 108 ce que sont les infractions graves et la dangerosité criminelle. Cela permet de classer la traite des êtres humains parmi les infractions prioritaires du système judiciaire marocain, en fournissant une base juridique solide.

Cette catégorisation conduit à l'application de procédures strictes qui accordent des pouvoirs importants à la police judiciaire, au Ministère public et aux juges d'instruction, tout en améliorant la coopération judiciaire internationale grâce à de nouveaux outils plus performants. Cela est dû à la gravité de l'infraction de traite des êtres humains, comme l'a expliqué la commission.

De plus, cette classification permet également de renforcer les capacités du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) pour mener des enquêtes sur des réseaux complexes et des crimes transnationaux, assurant ainsi une réponse plus efficace à ce type de délit impliquant plusieurs infractions.

Dans cette situation, le récent Code de procédure pénale fonctionne de manière complémentaire avec la loi n° 27-14 sur la lutte contre la traite des êtres humains, qui a été promulguée le 25 août 2016. Cela se traduit notamment par la mise en place d'un système intégré pour protéger les victimes de la traite des êtres humains, les témoins, les experts et les dénonciateurs.

De plus, il encourage le développement de nouvelles méthodes d'enquête et d'investigation pour surveiller l'évolution des méthodes utilisées par les organisations criminelles, renforce les enquêtes financières parallèles pour démanteler la structure économique des réseaux criminels, et renforce la collaboration internationale en matière judiciaire pour lutter contre les crimes transnationaux.

D'après la Commission, ces règles récentes marquent une amélioration significative dans les lois marocaines pour lutter contre la traite des êtres humains. Elles montrent l'engagement fort du Royaume à protéger la dignité humaine et à s'opposer à toute forme d'exploitation.

Cela montre que le Maroc prend en compte de manière sérieuse les défis liés à la sécurité et aux droits de l'homme actuels, en mettant l'accent sur la protection des victimes et la punition des responsables.

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Les membres de la Chambre des représentants ont voté à la majorité en faveur de l'adoption du projet de Code de procédure pénale.

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