Le journal économique "La Vie éco" a annoncé que le Maroc a été rétrogradé en tant qu'Investment grade par l'agence de notation Standard & Poor's, suite à l'amélioration de sa note souveraine.
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L'agence de notation américaine Standard & Poor's a augmenté la note souveraine du Maroc à BBB-/A-3, le plaçant à nouveau dans la catégorie "Investment grade".
L'agence américaine a pris la décision d'attribuer une note positive au Royaume après une mission effectuée en septembre. Cette décision a été motivée par la capacité de l'économie marocaine à faire face à différents chocs économiques, notamment celui causé par l'instabilité du commerce mondial liée aux droits de douane américains, comme l'a expliqué S&P sur son site internet.
Le fait que le Maroc ait été reclassé dans la catégorie "Investment Grade" lui apporte de nombreux bénéfices, notamment en facilitant l'accès à des financements internationaux à des conditions plus favorables et en diminuant les dépenses liées à la dette publique.
En outre, elle joue un rôle essentiel pour consolider la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux, et pour rendre le Royaume plus attractif aux investissements étrangers directs, ce qui favorise à long terme la croissance économique et la stabilité macroéconomique.
D'après l'agence américaine, l'économie marocaine devrait connaître une croissance solide, avec une augmentation réelle du Produit Intérieur Brut prévue à 4% en moyenne entre 2025 et 2028.
Selon l'agence, les actions économiques prises par le Maroc, ainsi que les réformes sociales, économiques et budgétaires en cours, contribuent positivement à la croissance et à la diversification de l'économie du pays.
L'agence mentionne également que le déficit budgétaire devrait diminuer et représenter 3% du Produit Intérieur Brut en 2026 grâce à une augmentation des recettes publiques. Elle précise que le déficit courant restera contrôlé, avec une moyenne d'environ 2,1% du PIB entre 2025 et 2028.
La note de l'agence Standard & Poor's a été revue à la hausse pour la deuxième fois depuis mars 2024, passant ainsi les perspectives de l'économie marocaine de "stable" à "positive".
Les deux modifications successives se produisent dans un contexte mondial très complexe, où de nombreux pays, y compris les nations développées, ont vu leur cote de crédit souveraine réduite.
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