Selon une étude réalisée par La Vie éco, le marché de l'intelligence artificielle en Afrique pourrait atteindre jusqu'à 16,5 milliards de dollars d'ici 2030. Cette croissance pourrait se traduire par la création de près de 230 millions d'emplois numériques en Afrique subsaharienne. Cependant, des obstacles tels que les infrastructures inadaptées, la réglementation morcelée et la pénurie de talents locaux demeurent des défis majeurs à surmonter.
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Le 4 septembre, Mastercard a sorti son nouveau livre blanc intitulé "Maximiser l'impact positif de l'IA en Afrique". Ce document examine la préparation de l'Afrique, les possibilités et les actions à mettre en place pour favoriser l'adoption d'une intelligence artificielle responsable sur le continent.
Le document fournit des informations précises sur la façon dont l'intelligence artificielle, utilisée de manière responsable et inclusive, peut apporter des changements significatifs dans différents secteurs tels que l'agriculture, la santé, l'éducation, l'énergie et la finance.
D'après une étude récente de Statista, le marché de l'intelligence artificielle en Afrique devrait connaître une forte croissance, passant de 4,5 milliards de dollars en 2025 à 16,5 milliards de dollars d'ici 2030. Ce rapport souligne la nécessité d'une collaboration et d'investissements multiples pour soutenir le développement de l'IA en Afrique.
Il souligne aussi la particularité de la population en Afrique, sa forte utilisation des technologies mobiles et sa culture entrepreneuriale, ce qui fait du continent un acteur essentiel dans la construction de l'avenir.
Selon Mark Elliott, qui est à la tête de la division Afrique de Mastercard, l'Afrique se montre très engagée à être à l'avant-garde du développement de l'intelligence artificielle à l'échelle mondiale. Ce progrès impacte déjà positivement la vie des gens, que ce soit dans les laboratoires, les exploitations agricoles, les centres de santé ou les salles de classe. Pour exploiter pleinement le potentiel de l'IA, il est crucial d'investir dans l'infrastructure, les données, les compétences et les politiques publiques. Chez Mastercard, on croit fermement qu'une intelligence artificielle responsable, adaptée aux contextes locaux, peut contribuer à une croissance inclusive et à connecter davantage de personnes aux opportunités.
Le livre blanc met en avant les effets positifs que l'intelligence artificielle pourrait avoir sur le progrès de la technologie numérique, les stratégies politiques et la gestion, la recherche et l'innovation, la préservation des langues locales et les investissements en Afrique.
Il examine aussi comment l'IA peut contribuer à la création d'emplois et prédit qu'en Afrique subsaharienne, plus de 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques d'ici 2030. De plus, il souligne comment l'IA peut faciliter l'accès au financement formel en utilisant des outils basés sur l'IA pour l'évaluation du crédit et la prévention de la fraude.
Greg Ulrich, qui est responsable de l'Intelligence Artificielle et des Données chez Mastercard, a souligné l'importance de la confiance accordée à l'IA. Il a affirmé que chez Mastercard, ils s'engagent à développer une intelligence artificielle responsable, inclusive et qui apporte de la valeur à tous les acteurs impliqués. Selon lui, l'IA ne doit pas seulement être vue comme une innovation, mais également comme une innovation qui repose sur des principes d'intégrité.
Le livre blanc aborde des éléments régionaux importants, en mentionnant divers pays incluant le Maroc.
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