Le ministre Younes Sekkouri a souligné l'importance accordée aux jeunes dans la politique d'emploi du gouvernement lors de sa visite à Tanger. Cette année, plus de 100 000 jeunes ont bénéficié de la formation professionnelle par alternance, qui combine enseignement théorique et expérience en entreprise pour faciliter l'insertion des jeunes sans éducation et répondre aux besoins de l'industrie, notamment dans le secteur textile.
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Les autorités gouvernementales portent une attention spécifique aux jeunes dans leur politique en matière d'emploi, comme l'a souligné le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, lors d'une intervention à Tanger hier.
Le gouvernement a décidé de mettre l'accent sur les jeunes dans sa politique d'emploi, a expliqué Sekkouri lors d'une déclaration à la presse pendant sa visite d'un centre de formation en alternance dans une entreprise de textile à la zone franche de Tanger. Cette initiative fait partie du lancement de l'année de formation 2025-2026.
Cette année, plus de 100 000 jeunes sont en formation professionnelle par alternance, comme l'a souligné le ministre. Ce dernier a précisé que le gouvernement finance cette initiative pour permettre aux entreprises de recruter rapidement des jeunes formés par alternance, une voie efficace vers l'emploi.
Les sociétés impliquées dans ce programme ouvrent leurs portes aux jeunes pendant plusieurs semaines. Pendant ce temps, les jeunes reçoivent une formation en alternance qui se déroule sur deux mois de théorie et quatre mois de pratique au sein de l'entreprise. Pendant cette période, les jeunes reçoivent un salaire, ainsi que des avantages tels que le transport et la restauration.
Grâce à ce programme, le ministère soutient les entreprises dans l'embauche principalement de jeunes ayant quitté l'école, a expliqué Sekkouri. Il a mentionné que le ministère cherche, à travers les accords de formation conclus avec les entreprises, à offrir des opportunités d'emploi à un maximum de jeunes sans qualification ni expérience dans les méthodes de production.
Il a également noté que la visite de cette entreprise leader dans le secteur du textile et de l'habillement, qui collabore avec des marques internationales, a pour but de se renseigner de plus près sur la mise en œuvre de ce programme novateur et d'évaluer les effets positifs de différentes stratégies gouvernementales visant à développer l'industrie textile, à améliorer sa compétitivité et à former une main-d'œuvre qualifiée pour soutenir ses activités d'exportation.
La directrice de l'entreprise "Larinor", Houda Larini, a mentionné que la visite du ministre a permis de découvrir les services proposés par le centre de formation en alternance de l'entreprise à un groupe de jeunes. Ces jeunes suivent un programme de formation de six mois comprenant deux mois de formation théorique et pratique, et quatre mois d'intégration dans la production de l'entreprise.
En mettant en place cette initiative, la société participe à l'encouragement de la formation professionnelle des jeunes de manière mutuellement bénéfique. Les jeunes qui ont interrompu leur scolarité ou qui se trouvent dans des situations précaires sont préparés à s'intégrer dans le monde du travail tant d'un point de vue professionnel que psychologique. En retour, l'entreprise bénéficie d'une main-d'œuvre qualifiée et adaptée à ses besoins dans différents domaines, comme expliqué par elle.
Lors de cette visite, le ministre et le groupe qui l'accompagnait ont examiné les lignes de production de la société qui se concentre sur le textile et l'habillement destinés à l'exportation, ainsi que les progrès réalisés dans la mise en place du programme de formation en alternance pour les jeunes au sein du centre de l'entreprise "Larinor".
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