Dans un article de La Vie éco, il est mentionné que des responsables parlementaires du Kenya considèrent l'expérience marocaine en matière de contrôle financier comme un modèle à suivre. Lors d'une rencontre avec Zineb El Adaoui, premier président de la Cour des comptes au Maroc, la délégation kényane a exprimé son intérêt à s'inspirer de l'indépendance et du financement de la Cour marocaine pour assurer son impartialité. Ils souhaitent également en apprendre davantage sur les mécanismes de suivi et de mise en œuvre des recommandations des rapports d'audit.
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Selon une délégation parlementaire kényane en visite au Maroc du 1er au 7 septembre, le système de contrôle financier du Maroc est exemplaire et devrait être pris en exemple.
Lors d'une réunion avec le premier président de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui, les représentants kényans ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l'expertise du Maroc en matière d'indépendance de la Cour et de garantie de son financement afin de renforcer son impartialité. Ils ont également souhaité en apprendre davantage sur les méthodes de suivi et de mise en œuvre des recommandations découlant des rapports d'audit.
Le président du Comité spécial sur les investissements publics des comtés et les fonds spéciaux au Sénat kényan, Godfrey Osotsi, a mis en avant l'importance de comprendre le fonctionnement de la Cour des comptes, en particulier en ce qui concerne son financement, son impartialité et sa gestion des recommandations. Cette réunion est une occasion de se renseigner sur ces aspects.
Le représentant politique du Kenya a souligné que le pays possède une importante législation en matière de gestion financière, d'audit et de marchés publics, créant ainsi un ensemble de lois cohérent. Il a cependant noté que le principal défi réside dans la mise en pratique des recommandations et des rapports émis par les organes de contrôle.
Améliorer la visibilité des comptes financiers.
Zineb El Adaoui a mentionné que la Cour des comptes est une institution constitutionnelle essentielle au Maroc, chargée de superviser et contrôler les finances publiques. Elle a souligné que le contrôle effectué par la Cour va au-delà d'un simple examen technique, et repose sur des normes professionnelles strictes.
Selon la même source, cette étude repose sur une expérience et des techniques efficaces, en mettant l'accent sur la façon d'utiliser au mieux les résultats et les suggestions de ce contrôle, dans le but d'améliorer la transparence financière.
Après avoir expliqué les missions et fonctions de la Cour des comptes à la délégation kényane, il a été souligné que l'indépendance de cette institution ne se limite pas à la paperasse légale, au financement ou aux effectifs, mais qu'elle inclut également la contribution réelle de la Cour à l'intérêt général et à la réalisation concrète de ses objectifs de contrôle.
Elle a aussi souligné l'importance de garantir que la Cour agisse de manière efficace et de trouver des façons d'utiliser les conclusions des contrôles pour atteindre les objectifs prévus.
Dans le but de renforcer les liens entre le Maroc et le Kenya, la visite de la délégation kényane a pour but de découvrir le système marocain de supervision des finances publiques ainsi que les dispositifs de contrôle des investissements publics effectués par les collectivités locales et l'État au niveau local.
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