Le journal économique "La Vie éco" rapporte que 20 millions de dirhams ont été alloués pour réduire les mauvaises odeurs à la décharge de Fès. Ce projet est supervisé par la commune de Fès et la société Multiservices Fès-Meknès, dans le cadre d'une convention de maîtrise d'ouvrage déléguée approuvée lors d'une réunion du Conseil communal le mardi 7 octobre.
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Les habitants des quartiers proches de la décharge publique de Fès ne devraient plus être incommodés par les mauvaises odeurs à l'avenir, car un nouveau projet de lutte contre les nuisances olfactives a été lancé avec un budget de 20 millions de dirhams.
La commune de Fès a signé une convention avec la société Multiservices Fès-Meknès pour la gestion et la réalisation d'un projet visant à traiter les odeurs de la décharge située à proximité du CHU Hassan II. Cette convention a été approuvée lors d'une réunion du Conseil communal.
Ouverte en 2004 sur une surface de 110 hectares, la décharge contrôlée de Fès gère environ 1 000 tonnes de déchets solides par jour. Autrefois considérée comme un exemple de valorisation énergétique grâce à la cogénération et à la valorisation du biogaz, elle rencontre désormais des problèmes de gestion du lixiviat – un liquide polluant qui se forme lorsque l'eau s'infiltre à travers les déchets – provoquant des nuisances olfactives persistantes.
Le nouveau projet a pour but de trouver une solution à ce problème, qui concerne non seulement la ville de Fès mais aussi d'autres régions.
En vertu de l'accord signé, Multiservices Fès-Meknès s'engage à mettre en place le projet en deux étapes : une phase de construction pour installer un système de traitement des odeurs, nécessitant 2,5 millions de dirhams, et une phase d'exploitation sur trois ans après la réception des installations provisoires, pour un coût total de 17,5 millions de dirhams. La commune de Fès fournira le terrain nécessaire pour ce projet.
En raison de l'urgence sanitaire et environnementale, les marchés liés au projet seront attribués par procédure négociée pour accélérer leur réalisation. Cette situation est d'autant plus critique en raison de la proximité d'infrastructures sensibles telles que le CHU Hassan II et le complexe sportif de Fès qui accueillera bientôt des événements sportifs majeurs, dont la Coupe d'Afrique des Nations de football.
Les températures élevées et les vents venant de l'est contribuent à la diffusion des mauvaises odeurs sur une longue distance, ce qui complique la vie des habitants et met en évidence l'urgence de mettre en place la solution prévue rapidement.
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