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Surveillance financière : Des responsables parlementaires du Kenya voient l'expérience marocaine comme un exemple à suivre
Au Maroc,
Surveillance financière : Des responsables parlementaires du Kenya voient l'expérience marocaine comme un exemple à suivre
Lors d'une réunion avec la première présidente de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui, les membres de la délégation kényane ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l'expérience marocaine en matière d'indépendance de la Cour et de garantie de son financement pour renforcer son impartialité, ainsi que pour comprendre les procédures de suivi et de mise en œuvre des recommandations issues des audits.
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Les membres d'une délégation parlementaire kényane ont déclaré que le Maroc est un exemple à suivre en ce qui concerne le contrôle financier lors de leur visite à Rabat le 2 septembre.
Lors d'une réunion avec le premier président de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui, les membres de la délégation du Kenya ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l'expérience du Maroc en matière d'indépendance de la Cour et de garantie de son financement pour renforcer son impartialité. Ils souhaitent également en apprendre davantage sur les méthodes de suivi et de mise en œuvre des recommandations issues des rapports d'audit.
Dans ce contexte, Godfrey Osotsi, président du Comité spécial sur les investissements publics des comtés et les fonds spéciaux au Sénat kényan, a mis en avant l'importance de cette réunion pour comprendre comment la Cour des comptes fonctionne, en particulier en ce qui concerne son financement, son impartialité et la manière dont elle supervise et met en œuvre ses recommandations.
Le député du Kenya a souligné que le pays possède de nombreuses lois sur la gestion financière, l'audit et les marchés publics, formant ainsi un ensemble de règles intégrées. Cependant, il a mis en avant le problème principal qui réside dans l'application concrète des recommandations et des rapports émis par les organes de contrôle.
Améliorer la visibilité des dépenses financières
De son côté, Zineb El Adaoui a mis en avant le rôle crucial de la Cour des comptes au sein des institutions constitutionnelles du Maroc. Elle a souligné que cet organe est chargé de superviser les finances publiques de manière rigoureuse, en suivant des normes professionnelles strictes. Le contrôle exercé par la Cour ne se limite pas à des aspects techniques, mais repose également sur une analyse institutionnelle approfondie.
D'après la même source, ce projet repose sur une expérience acquise et des méthodes efficaces, mettant l'accent sur l'utilisation des résultats et des conseils de ce contrôle pour améliorer la transparence financière.
Après avoir expliqué à la délégation kényane les responsabilités et fonctions de la Cour des comptes, elle a mis en avant que l'indépendance de cette institution ne se résume pas seulement aux aspects juridiques, financiers et humains, mais inclut également la contribution de la Cour et son impact concret dans la promotion de l'intérêt public et la réalisation effective de ses missions de contrôle.
Elle a également souligné l'importance de garantir que la Cour agisse de manière efficace et de maximiser l'utilisation des conclusions des audits pour atteindre les objectifs fixés.
Dans le but de renforcer les liens entre le Maroc et le Kenya, la délégation kényane est en visite pour découvrir le système de contrôle des finances publiques au Maroc, ainsi que les méthodes de supervision des investissements publics réalisés par les collectivités locales et l'État à un niveau décentralisé.
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