Dans le cadre du programme Al Moutmir, plus de 1 100 plateformes de démonstration ont été mises en place au bénéfice de plus de 275 agriculteurs. Ces plateformes couvrent différents types de cultures clés telles que les céréales et les légumineuses à travers le Royaume.
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Pendant la période agricole 2024/2025, 1 102 plateformes de démonstration (PFDs) ont été mises en place pour présenter les cultures de céréales (876) et de légumineuses (226) dans le cadre du projet Al Moutmir. Ces plateformes étaient réparties dans 24 provinces et plus de 120 communes.
Les conclusions de cette étude ont été partagées lors du 17ème Al Moutmir Open Innovation Lab, qui s'est déroulé à l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguerir, avec la participation d'environ 70 personnes incluant des experts, des chercheurs, des professionnels de l'agriculture et des agriculteurs.
Ces plateformes sont présentes dans toutes les régions de production de céréales et de légumineuses, montrant la variété des conditions agro-climatiques au Maroc, comme le soulignent UM6P et la Fondation OCP.
Selon la même source, ce programme de démonstration sur les plateformes est réalisé en partenariat avec le ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, en collaboration avec l'Office national du Conseil agricole (ONCA) et les directions provinciales de l'Agriculture (DPA). Cette initiative a permis la mise en place de nombreux sites à travers le pays, qui concernent toutes les cultures essentielles telles que les céréales et les légumineuses.
Ce projet a pour but de montrer concrètement l'effet positif de l'adoption de pratiques agricoles efficaces et adaptées à chaque région. Les agriculteurs sont amenés à constater les avantages d'une approche technique raisonnée et durable par rapport à ce qu'ils font habituellement.
Les Plateformes de Formation Démonstratives (PFDs) sont élaborées en collaboration avec le milieu agricole et scientifique, avec le soutien de l'Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir. Au cours de la campagne 2024/2025, plus de 275 agriculteurs ont directement participé à ces plateformes, et plus de 3.025 autres ont été influencés de manière indirecte à travers des activités telles que les écoles sur le terrain, les sessions de formation théorique, les outils numériques et les réseaux sociaux via @tmar.
Chaque Plan de Fertilisation Durable suit les principes du programme Integrated Crop Program (ICP), qui se concentre sur quatre principes essentiels: une fertilisation raisonnée basée sur des analyses de sol, la protection intégrée des cultures, une gestion rationnelle de l'eau et l'utilisation de solutions spécialisées adaptées aux besoins de chaque plante cultivée.
Les tests effectués par les laboratoires mobiles dans tout le pays, ainsi que par le laboratoire de recherche de sols de la ferme expérimentale de UM6P, sont la première étape pour une utilisation équilibrée et écologique des fertilisants.
Les suggestions sont ensuite converties en solutions pratico-pratiques grâce au Smart Blender, qui facilite la fabrication d'engrais personnalisés adaptés à chaque type de sol et de culture.
Parallèlement, les programmes de formation sur le terrain sont également conçus comme des occasions de développement des compétences pratiques et de partage de savoir. Les initiatives d'éducation en plein air offrent aux habitants locaux l'occasion d'apprendre concrètement les meilleures pratiques, en complément des sessions de formation théorique pour renforcer leurs compétences.
Al Moutmir a plus de 600 plateformes qui soutiennent le semis direct, une méthode durable et innovante qui fait partie de l'engagement de l'organisation pour encourager la transition vers des systèmes agricoles plus résilients et respectueux de l'environnement, conformément au programme national du semis direct.
Par conséquent, les Plans pour le Développement de l'Agriculture Durable (PFDs) pour les céréales et les légumineuses pour les années 2024/2025 confirment qu'ils sont importants pour stimuler l'innovation, l'apprentissage et la transformation agricole, en mettant en avant l'agriculteur comme acteur principal de cette démarche.
Les résultats indiquent que, malgré le mauvais temps, l'utilisation des pratiques agricoles performantes a permis d'augmenter la productivité par rapport aux méthodes traditionnelles. En ce qui concerne les cultures de céréales, l'utilisation de ces pratiques a entraîné une augmentation des rendements de 21% à 23% par rapport aux parcelles de contrôle.
Les régions qui bénéficient de l'irrigation et d'un bon taux d'humidité ont obtenu les meilleurs résultats, tandis que les zones désavantagées ont été impactées par la sécheresse.
En ce qui concerne les légumineuses, l'utilisation de pratiques agricoles améliorées a entraîné une augmentation des rendements de 26% à 33% par rapport aux méthodes traditionnelles. Les résultats les plus prometteurs ont été obtenus dans les régions avec irrigation et en montagne, où les conditions météorologiques étaient favorables. De plus, ces pratiques ont également permis d'accroître la rentabilité des exploitations agricoles. Les bénéfices réalisés sur les parcelles gérées de manière optimale étaient significativement plus élevés que ceux observés sur les parcelles témoins.
Cette amélioration provient d'une utilisation plus efficace des éléments nécessaires à la production, d'une réduction des coûts de fabrication et d'une augmentation du rendement. Les cultures céréalières et légumineuses peuvent voir une amélioration de leur rendement allant de 33% à 54%, ce qui montre l'importance économique des pratiques optimisées par rapport aux méthodes traditionnelles.
Ces résultats soulignent l'importance de suivre des méthodes de culture intégrées, en utilisant une fertilisation modérée, une gestion efficace de l'eau, une approche adaptée à la culture et une protection ciblée contre les maladies des plantes. Ils soulignent également l'importance des PFDs en tant qu'outils d'apprentissage collectif, permettant aux agriculteurs de tester directement les nouvelles techniques et d'améliorer la durabilité des systèmes de production de céréales et de légumes.
Portée par l'Université Mohammed VI Polytechnique et son Collège de l'Agriculture, l'initiative Al Moutmir se distingue par sa volonté de promouvoir le progrès agricole grâce à la science et à l'innovation. Son objectif principal est de relever les défis majeurs de l'agriculture tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la rareté des ressources, en travaillant de manière collaborative avec l'écosystème pour trouver des solutions adaptées, accessibles et durables. Al Moutmir aspire à faciliter la connexion entre le milieu de la recherche et de l'innovation et les agriculteurs, favorisant ainsi un échange continu de connaissances et une relation durable centrée sur les besoins des fermiers.
La 17ème édition de l’Al Moutmir Open Innovation Lab met l'accent sur l'échange entre les acteurs impliqués dans le développement agricole. Elle souligne l'importance de la recherche, de l'innovation et du conseil agricole pour promouvoir les bonnes pratiques et transférer les technologies aux agriculteurs.
Les discussions ont abordé divers sujets importants, tels que l'importance de la Green Génération pour une agriculture durable, le développement du Plan national de semis direct, l'utilisation raisonnée des fertilisants et la gestion intégrée des cultures. Il a également été question de l'importance de la diversification des cultures pour lutter contre les effets du changement climatique, de la recherche sur les variétés de plantes et des systèmes intercalaires, ainsi que des avantages de la séquestration du carbone.
Lors de cette édition, les agriculteurs ayant innové en utilisant les plateformes de démonstration ont été mis en avant pour leurs excellents résultats. Cela montre que la collaboration entre scientifiques, experts techniques et professionnels est essentielle pour développer une agriculture plus solide et respectueuse de l'environnement.
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