Le Ministère de l'Industrie et du Commerce a organisé une réunion à Salé pour discuter de l'avenir du secteur commercial intérieur jusqu'en 2030. L'événement, intitulé "Ensemble pour un commerce du Maroc en 2030", a mis en avant la nécessité de moderniser, digitaliser et rendre compétitif le commerce national. Il a également souligné les défis auxquels les petits commerçants sont confrontés avec la montée en puissance des supermarchés.
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Aujourd'hui, le Ministère de l'Industrie et du Commerce a organisé une journée de réflexion à Salé sur le commerce national, en mettant l'accent sur la vision à long terme pour l'avenir du commerce au Maroc en 2030.
Lors de cette réunion, étaient présents le Ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le Président de la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de la région Rabat-Salé-Kénitra, Hassan Sakhi, le Président de l'Union Générale des Entreprises et des Professions, Moulay Ahmed Afilal, le Président du Syndicat National des Commerçants et des Professionnels, Nabil Nouri, ainsi que le Président de l'Espace Marocain des Professionnels, M. Rachid El Jekini.
Guidée par la vision éclairée du Roi Mohammed VI, cette journée a souligné l'importance du secteur en tant que base de l'économie locale et comme garant de l'équilibre social. Il est un élément essentiel pour promouvoir une croissance durable et inclusive.
Lors de la réunion, il a été souligné l'importance de développer un secteur compétitif qui soit adapté aux exigences de l'organisation de la Coupe du Monde en 2030. Il a également été question des différentes façons de transformer le commerce national pour qu'il puisse répondre aux besoins du marché et des consommateurs. De plus, il a été mis en lumière les opportunités que représente cet événement mondial, telles que l'augmentation du tourisme, la modernisation des infrastructures commerciales et la promotion des produits locaux.
Lors de cet événement, le Ministre a souligné l'importance du secteur du commerce dans les changements structurels du pays et les défis à venir, notamment l'organisation de la Coupe du Monde 2030. Les commerçants jouent un rôle essentiel dans cette évolution nationale et le Ministère reste engagé à les accompagner et à soutenir un commerce de proximité moderne, numérisé et tourné vers l'international, contribuant pleinement au développement économique du Royaume.
Le Ministre a également mentionné la tenue, en début de l'année 2026, des Assises du Commerce. Ces assises ont pour objectif d'établir un plan d'action pour le commerce à l'horizon 2030, en collaboration avec les acteurs du secteur. Cette démarche permettra d'identifier des mesures importantes en mettant en avant les réussites, en définissant les priorités et en proposant des solutions novatrices aux défis présents et futurs, pour favoriser la modernisation et la compétitivité du commerce national.
Dans le domaine du commerce intérieur, il y a eu des avancées dans les quatre axes stratégiques clés définis par le Ministère, en partenariat avec les principales associations de commerçants et les secteurs ministériels concernés. Ces axes incluent l'accès des commerçants à la sécurité sociale, leur intégration dans le monde numérique, le renforcement de l'inclusion financière et l'amélioration de l'approvisionnement.
Ce mouvement s'est traduit par l'enregistrement de 300,000 commerçants dans le système de contribution professionnelle unifiée, le soutien de 161 start-ups à travers le programme Moroccan Retail Tech Builder, qui vise à accompagner 300 nouvelles jeunes entreprises lors de sa deuxième phase de 2025-2027. Une entente a été conclue avec le Ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'Administration pour établir des centres régionaux du commerce électronique et aider les petits commerçants à se digitaliser.
De plus, des banques telles que Al Barid Bank et Attijariwafa Bank offrent des services bancaires novateurs et abordables, ainsi que des options de paiement électronique avantageuses. L'optimisation de l'approvisionnement dans les supermarchés a aussi bénéficié à plus de 35 000 commerçants grâce à des promotions exclusives.
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Pendant cette journée, le président de l'Union Générale des Entreprises et des Professions (UGEP), Moulay Ahmed Afilal, a souligné les problèmes auxquels font face les commerçants de quartier. Il estime que la prolifération des supérettes dans les quartiers populaires représente une menace pour l'avenir de ces acteurs clés de la société et de l'économie.
Le petit commerçant se trouve confronté à une situation difficile avec la croissance rapide des grandes enseignes dans les quartiers, au détriment des petits commerces locaux. Il a affirmé que la seule force des commerces de quartier réside dans le système de crédit informel, où ils accordent à leurs clients des facilités de paiement sans frais, souvent à des voisins et habitants du quartier, dans un esprit de solidarité sociale.
Cependant, selon lui, cette méthode met en difficulté les commerçants, qui peuvent parfois se retrouver sans suffisamment d'argent pour se réapprovisionner à la fin du mois. C'est pourquoi l'UGEP, en collaboration avec le ministère concerné, a suggéré la création de centres d'achat collectifs pour permettre aux détaillants d'acheter leurs produits à des prix compétitifs. L'objectif est de leur offrir les mêmes avantages d'approvisionnement que les grandes surfaces afin de protéger le commerce de proximité, souligna-t-il.
De plus, l'UGEP a établi une collaboration avec le ministère pour aider les commerçants à obtenir des financements plus facilement. Dans le cadre de cette collaboration, un partenariat a été mis en place avec Barid Bank afin de leur fournir plus de liquidités et de faciliter l'accès au crédit. Cette initiative a pour objectif de résoudre les problèmes de trésorerie liés à l'octroi de crédit aux clients.
Pour commencer, le président de l'UGEP a mentionné d'autres obstacles, tels que les licences nécessaires pour certains commerçants, une question traitée avec les autorités locales. Il est persuadé que ces mesures aideront à soutenir les petits commerces et à préserver leur importance sociale et économique face à la concurrence des nouveaux modes de distribution.
Transformation numérique
En marge de la journée, le Ministère de l’Industrie et du Commerce et Z.systems, une entreprise marocaine spécialisée dans les technologies pour le commerce de détail, ont signé un accord pour moderniser le commerce traditionnel, améliorer la compétitivité des détaillants au Maroc et promouvoir leur accès aux services financiers.
Cet projet vise à relier peu à peu 50 000 petits commerces locaux (hanouts) à la plateforme Z.systems d'ici 2030, en leur fournissant des solutions numériques avancées. Cela inclut un accès direct aux grandes marques et aux distributeurs, des programmes de fidélité et un portefeuille électronique sécurisé pour des paiements instantanés et sans contact.
Le Ministère a signé un nouvel accord avec Solution Woliz, une start-up marocaine spécialisée dans la transformation digitale des petits commerces de proximité. Ce partenariat implique la fourniture de 20 000 terminaux connectés à des nanostores et l'extension de l'application WOLIZ Pro à 90 000 commerçants. Ces derniers auront accès à des outils modernes de gestion, à une gamme variée de services financiers, à un programme de fidélité novateur et à des solutions de paiement numérique.
Ces progrès et promesses montrent la volonté du pays de faire du commerce intérieur un élément clé de l'économie nationale, conforme aux objectifs fixés pour 2030.
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