La revue économique La Vie propose de repenser la relation économique entre le Maroc et la Turquie en allant au-delà du simple schéma d'importation et d'exportation. Pour rétablir l'équilibre commercial, il est important de construire un partenariat industriel solide, qui apporte une réelle valeur ajoutée et favorise la création d'emplois.
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Depuis presque 20 ans, le Maroc et la Turquie ont un accord de libre-échange qui a favorisé une croissance des échanges commerciaux entre les deux pays, atteignant près de 5 milliards de dollars en 2025.
En d'autres termes, la Turquie est l'un des pays avec lesquels le Maroc entretient des liens commerciaux importants. Le Maroc importe divers produits de Turquie, notamment dans les secteurs du textile, de l'acier, des machines, des équipements électriques et de l'agroalimentaire.
En revanche, les produits exportés par le Maroc vers la Turquie sont principalement liés à l'automobile et aux engrais. Il est clair qu'au cours des vingt dernières années, le principal inconvénient des échanges commerciaux dynamiques entre ces deux pays partenaires, aux économies complémentaires, a été le déséquilibre flagrant de la balance commerciale en faveur de la Turquie, avec un déficit d'environ 3 milliards de dollars en 2024.
Lors de la réunion économique qui s'est déroulée le jeudi 4 septembre 2025 au siège du patronat marocain, un point central a été le rééquilibrage des échanges commerciaux entre les deux pays partenaires.
En marge de l'examen de la coopération économique entre le Maroc et la Turquie, la réunion qui s'est tenue dans le cadre du Conseil d'Affaires Maroc-Turquie avait pour objectif de permettre aux chefs d'entreprise marocains et turcs de discuter des possibilités d'investissement, tout en mettant en avant les différents moyens de renforcer le partenariat économique et commercial, dans un esprit de collaboration mutuellement bénéfique.
Ensemble vers une collaboration avec l'industrie pour créer de la valeur ajoutée et favoriser la création d'emplois.
D'après Mohamed Bachiri, qui est à la tête de la Commission Développement industriel de la CGEM, il est primordial pour le secteur du textile d'abandonner le modèle traditionnel d'importation-exportation et d'opter pour une collaboration industrielle qui apporte une valeur ajoutée et crée des emplois.
Le directeur général de Renault group Maroc a souligné devant les homologues turcs l'attrait du Royaume pour les investisseurs étrangers, notamment dans des secteurs prometteurs tels que l'automobile, l'énergie, le textile, l'agroalimentaire, la logistique et l'aéronautique. Il a également mentionné que l'industrie automobile marocaine pourrait servir d'exemple pour un partenariat entre les deux communautés d'affaires dans d'autres domaines, notamment le textile et l'agroalimentaire.
Au Maroc, les investissements directs étrangers (IDE) ont augmenté de 55% en 2024. Cependant, les investissements turcs dans le pays se concentrent principalement dans les secteurs du textile, du BTP et de la distribution. Les acteurs turcs reconnaissent qu'il y a encore un grand potentiel de croissance et ont exprimé leur volonté d'investir dans divers domaines tels que l'aéronautique, les mines, le commerce électronique, l'événementiel, le tourisme et l'ammoniac vert lors d'une récente réunion.
En outre, il est apparu lors de la réunion que de nombreuses entreprises turques voient le Maroc (qui a conclu une cinquantaine d'Accords de Libre-Échange avec d'autres pays) comme un point d'entrée privilégié vers les marchés européen et africain.
En conclusion, la réunion organisée à la CGEM est un moment important pour assurer le succès du forum d'affaires prévu à Istanbul mi-novembre 2025. Cet événement a pour objectif de renouveler le partenariat économique et commercial entre les deux pays partenaires.
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