La publication économique "La Vie éco" met en avant les possibilités de développement d'entreprises dans le secteur maritime entre le Maroc et le Mexique. Les deux pays, Rabat et Mexico, peuvent tirer profit de projets importants pour renforcer leurs économies respectives et renforcer leur coopération dans l'intérêt commun.
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Lors d'une conférence à Mexico, il a été souligné les nombreuses possibilités de partenariat entre le Maroc et le Mexique, grâce à l'initiative lancée par le Maroc pour exploiter les ressources maritimes de sa côte atlantique.
Organisée par l'équipe de l'Observatoire mexicain du Sahara marocain à l'Université Panaméricaine, cette réunion a permis d'examiner les projets majeurs mis en place au Maroc pour stimuler le développement de sa côte atlantique, en particulier le port Dakhla Atlantique.
Lors de cet événement, le président du Centre d'études ibéro-américaines et atlantiques sur la gouvernance et le développement durable, Hamid Aboulas, a souligné que les nouvelles infrastructures représentent une grande opportunité pour le Mexique de développer un partenariat stratégique avec le Maroc grâce à une plateforme logistique de grande envergure.
Selon un enseignant en droit public à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, Rabat et Mexico ont la possibilité de tirer profit de ces projets importants pour favoriser l'intégration de leurs économies respectives et renforcer leur coopération en fonction de leurs intérêts communs.
Lors de cet événement, abordant le sujet « Partage et perspectives entre le Maroc et le Mexique », le spécialiste a expliqué que les initiatives se concentrent principalement sur les ports, les énergies propres et l'environnement durable, des domaines qui pourraient favoriser une collaboration mutuellement avantageuse.
En parlant de l'Initiative lancée par le Roi Mohammed VI pour faciliter l'accès à l'océan Atlantique aux pays du Sahel, le conférencier a souligné que cette initiative ouvre des opportunités pour les pays d'Afrique et d'Amérique latine de profiter des infrastructures maritimes modernes du Maroc et des projets stratégiques qui renforcent la coopération Sud-Sud, en particulier sur le plan économique et commercial.
De plus, M. Aboulas a souligné les points communs et les différences entre le Maroc et le Mexique, en insistant sur leur situation géographique avantageuse dans leurs régions respectives.
Dans ce contexte, il a comparé le système fédéral du Mexique avec la régionalisation avancée du Maroc, soulignant que ces deux mécanismes visent à assurer une bonne gouvernance et à impliquer les populations locales dans la gestion de leurs affaires. Il a noté que dans ces deux systèmes, les habitants élisent démocratiquement leurs représentants.
Il est souligné que partager des connaissances législatives et institutionnelles sur la gouvernance territoriale peut renforcer la coopération entre les régions du Maroc et les Etats fédérés du Mexique. Cela concerne surtout l'aménagement du territoire, le développement durable, la gouvernance locale et la formation professionnelle, ainsi que la formation des responsables locaux et des élus des deux pays.
L'expert universitaire du Maroc a noté que le Mexique et le Maroc ont tous les deux fait des progrès politiques et institutionnels importants au cours des dernières décennies, notamment avec l'avènement de la démocratie et de la décentralisation. Il a souligné que malgré leurs différences historiques, les deux pays aspirent à renforcer leurs institutions démocratiques et à établir une gouvernance territoriale efficace.
Lors d'une autre conférence à l'Université Panaméricaine de Mexico, organisée par l'Observatoire mexicain du Sahara marocain, M. Aboulas a souligné que, alors que les régions désertiques du monde sont confrontées au changement climatique et à la pénurie d'eau, le Mexique et les zones marocaines de Dakhla-Oued Eddahab et Laâyoune-Sakia El Hamra sont un exemple de développement durable respectueux de l'environnement et créateur d'opportunités socio-économiques.
Selon lui, ce nouveau modèle se caractérise par des investissements axés principalement sur le développement des énergies renouvelables, des cultures adaptées à la sécheresse, le tourisme écologique et des projets de dessalement de l'eau de mer.
Les deux présentations font partie des réunions organisées de manière fréquente par l'Observatoire mexicain du Sahara marocain, auxquelles assistent des personnalités diplomatiques, politiques et universitaires mexicaines.
L'Observatoire organise des discussions entre parlementaires et diplomates, ainsi que des programmes académiques axés sur le développement des régions du sud du Royaume et les possibilités de coopération économique et d'intégration entre l'Afrique et l'Amérique latine.
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