Selon La Vie éco, les réformes mises en place par le gouvernement ont porté leurs fruits. En quatre ans, le gouvernement a réussi à faire face à une crise agricole complexe et à trouver les fonds nécessaires pour financer ses divers programmes. Cela a été possible notamment grâce à l'augmentation des recettes fiscales.
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Lors des discussions des membres du Rassemblement national des indépendants (RNI), le ministre responsable des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a présenté les grandes réalisations de l'Exécutif depuis son arrivée en octobre 2021. Il a notamment abordé le financement des programmes gouvernementaux, tels que ceux concernant l'État social, la couverture santé pour tous, ainsi que l'aide directe aux citoyens, malgré de nombreux défis à relever.
Cependant, pour résoudre le problème de financement, le gouvernement s'est engagé dans une réforme fiscale en plusieurs étapes, dans le but d'augmenter les revenus nécessaires pour financer ces programmes. Les résultats ont été positifs, avec les recettes fiscales passant de 199 milliards de dirhams en 2020 à 363 milliards de dirhams prévus d'ici 2026, selon un représentant du secteur politique du RNI.
Cela a été réalisable sans l'aide de l'agriculture en raison de l'impact des années de sécheresse. Baitas souligne que l'agriculture contribue généralement à hauteur de 2 à 3% de la croissance économique. Malgré les défis rencontrés par le secteur, le gouvernement a réussi à maintenir un taux de croissance moyen annuel de 4%.
De plus, le gouvernement a dû investir une somme importante pour soutenir l'agriculture, aider les agriculteurs et les éleveurs, ainsi que pour résoudre les problèmes liés à l'eau potable et à l'irrigation. Un montant impressionnant de 147 milliards de dirhams a été alloué à ces secteurs.
Malgré les critiques sporadiques, le gouvernement est resté sur sa trajectoire. Cela a été rendu possible grâce aux revenus fiscaux qui sont utilisés pour financer les programmes sociaux et les projets de développement dans les différentes régions du pays.
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Les personnes interviewées par La Vie éco sont Younes Sekkouri, Achraf Fayda et Abdallah Saaf.
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