L'association des économistes de l'Istiqlal propose des idées qui manquent de clarté et qui semblent être inspirées du populisme. Leur plaidoyer en faveur de la Loi de finances manque de précision et leurs projections budgétaires et solutions de financement sont insatisfaisantes.
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L'Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) a présenté son document annuel sur les propositions budgétaires intitulé «Huit séries de mesures pour un budget engagé et socialement responsable». Bien que ce document apporte des idées au débat sur le Budget 2026, il manque de prévisions financières et d'analyses d'impact.
Tout d'abord, le récit de l'Association des Étoiles de l'Indépendance (AEI) correspond parfaitement à la ligne directrice générale du pays, qui est basée sur les orientations du Roi et se traduit par les actions du gouvernement majoritaire. L'objectif est de donner la priorité au renforcement de l'État social, à la promotion de l'investissement privé, à la consolidation de la souveraineté sanitaire, alimentaire, hydrique, énergétique et industrielle du pays, ainsi qu'au soutien du pouvoir d'achat des ménages. De ce fait, de nombreuses recommandations présentées par cette organisation istiqlalienne utilisent des termes tels que "accélérer", "renforcer", "poursuivre" et "continuer". En d'autres termes, il s'agit de projets déjà en cours, connus des experts du parti.
En plus de la liste des projets en cours, les économistes du parti istiqlalien se concentrent principalement sur la recherche et l'écriture. Lorsqu'il s'agit de propositions chiffrées, ils ne vont pas jusqu'à calculer l'impact financier. Par exemple, combien coûterait l'extension proposée de la tranche soumise au taux maximum de l'Impôt sur le revenu de 34%, de 180.000 à 240.000 DH ? Comment accorder des déductions fiscales aux parents pour soutenir la scolarité de leurs enfants ? Quel serait le coût de réduire de 50% les frais de connexion internet en milieu rural ? Sur ces questions et bien d'autres, les membres du parti auraient pu évaluer l'impact financier, proposer des solutions pour couvrir ces dépenses. Il est d'autant plus important qu'ils incitent à "rationaliser les dépenses publiques sans exclure le fonctionnement, les investissements ou les dépenses fiscales".
L'AEI, connue pour sa créativité, son réalisme et sa précision, a cette fois-ci choisi d'opter pour une approche plus politiquement orientée avec des propositions qui peuvent être considérées comme floues voire populistes. Il est possible que cela soit dû à l'approche de la fin de la législature.
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