Le magazine La Vie économique a rapporté que le nombre de bovins autorisés à être importés a été augmenté à 300 000 têtes, soit le double du quota prévu pour l'année 2025. Cette augmentation vise à contribuer à la reconstitution progressive du cheptel bovin national.
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Dans un document interne adressé à ses différents services, l'Administration des douanes et des impôts indirects (ADII) confirme que le décret permettant la prolongation de la suspension des taxes d'importation sur les bovins domestiques est désormais en vigueur, suite à son adoption en Conseil de gouvernement le 28 août dernier. Cette mesure entraîne une augmentation du quota d'importation de bovins domestiques pour l'année 2025, qui passe de 150 000 à 300 000 têtes, tel que prévu par la Loi de finances 2025.
Le service a été notifié que les droits d'importation pour certains animaux et produits agricoles, y compris les bovins domestiques jusqu'à concurrence de 150 000 têtes, seront suspendus jusqu'au 31 décembre 2025. Le décret mentionné prévoit maintenant une augmentation de ce contingent à 300 000 têtes.
La Douane a indiqué que pour bénéficier de cette réduction tarifaire, il est nécessaire de demander une franchise douanière auprès du ministère de l'Industrie et du Commerce.
Selon le ministre de l'Agriculture, Ahmed Bouari, cette décision prise lors d'une conférence de presse jeudi dernier a pour objectif de maintenir la disponibilité des produits sur les marchés et de soutenir le pouvoir d'achat en suspendant les droits de douane et la TVA sur l'importation de bovins. De plus, elle devrait aider à augmenter progressivement le nombre de bétail au niveau national.
D'après les chiffres officiels du ministère, le nombre total d'animaux d'élevage dans le pays est maintenant de 32,832,573, dont 2,094,109 bovins (dont 1,556,842 femelles). Bien que le nombre d'animaux d'élevage augmente globalement, le recensement montre une diminution d'environ 30% du nombre de bovins par rapport aux niveaux habituels.
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