Dans un article de La Vie éco, il est mentionné que le Roi a lancé des projets ferroviaires importants à Casablanca, pour un montant total de 20 milliards de dirhams. Ces projets sont financés principalement par l'Office National des Chemins de Fer à hauteur de 70%, et par la Région à hauteur de 30%. Ils comprennent la construction de trois grandes gares modernes, la création de 10 nouvelles gares pour les Trains métropolitains de proximité (TMP), la rénovation de 5 gares pour ces trains, et la mise en place de 260 kilomètres de nouvelles voies ferrées.
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Le roi Mohammed VI a inauguré aujourd'hui à Casablanca des projets ferroviaires importants qui vont améliorer la mobilité dans la région. Ces projets, d'une valeur de 20 milliards de dirhams, sont essentiels pour l'avenir de la mobilité urbaine à Casablanca. Ils font partie d'un programme global qui a un budget total de 96 milliards de dirhams.
Ce projet a pour objectif de soutenir le développement croissant du secteur ferroviaire, notamment avec le lancement récent par Sa Majesté le Roi de la LGV Kénitra-Marrakech (430 km), d'améliorer les liaisons régionales entre Kénitra et Casablanca, de renforcer la mobilité dans les villes de Casablanca, Rabat et Marrakech, et de favoriser l'émergence d'une nouvelle industrie ferroviaire à l'échelle nationale.
Ce projet rassemble la vision du Roi pour améliorer les services ferroviaires nationaux, conformément aux objectifs stratégiques du pays en matière de développement durable. Le programme vise à promouvoir des solutions de transport collectif respectueuses de l'environnement, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi.
Ces projets sont financés par l'Office National des Chemins de Fer à hauteur de 70% et par la Région à hauteur de 30%. Ils comprennent la construction de trois grandes gares modernes, la création de 10 nouvelles gares pour les Trains métropolitains de proximité (TMP), la rénovation de 5 gares pour ces trains de proximité, la mise en place de 260 km de nouvelles voies ferrées, la construction et l'élargissement de 50 ouvrages d'art, la construction de 2 techni-centres (Zenata et Nouaceur) et 5 ateliers de maintenance. De plus, 48 nouveaux trains seront acquis pour les services de proximité et régionaux.
Améliorer la facilité de déplacement des personnes au quotidien.
Leur objectif est de créer un réseau de transport local durable, d'améliorer la déplacement quotidien des citoyens, de soutenir le développement économique et social ainsi que l'urbanisme, et de répondre aux objectifs fixés pour 2030 au niveau national.
Les trois principales gares modernes seront des structures intégrées et efficaces qui favoriseront une meilleure connectivité régionale. C'est le cas de la gare "Casablanca-Sud", pour laquelle le Roi a lancé les travaux de construction mercredi dans l'arrondissement de Hay Hassani.
Ce projet implique des investissements de l'ordre de 700 millions de dirhams, et vise la construction d'un nouveau bâtiment équipé de technologies de pointe conformes aux normes internationales de sûreté, de sécurité et de qualité des services.
La future gare "Casablanca-Sud" pourra accueillir jusqu'à 12 millions de passagers par an. Elle disposera de 6 quais, 10 voies ferrées pour les Trains à Grande Vitesse "Al Boraq" et d'autres types de trains, ainsi qu'un service de train "aéro-express" pour l'aéroport Mohammed V. La gare comprendra des espaces extérieurs aménagés sur 20 000 m2 et un parking de 700 places.
La Gare "Casablanca-Sud" a été planifiée pour accueillir un grand nombre de voyageurs et contribuer au développement d'un quartier d'affaires animé. Elle permettra des correspondances faciles avec le tramway, le bus rapide, le bus et les taxis, en faisant un pole de transport intermodal important.
450 millions de dirhams vont être investis dans la construction de la gare de
La deuxième gare moderne est située au Grand Stade « Hassan II » à Benslimane. Elle a nécessité des investissements d'environ 450 millions de dirhams et pourra accueillir jusqu'à 12 millions de passagers par an une fois en exploitation.
La construction de la nouvelle Gare de l'Aéroport International Mohammed V de Casablanca nécessitera un budget total de 300 millions de dirhams, et pourra accueillir jusqu'à 5 millions de passagers par an. Ces trois nouvelles gares modernes seront construites dans un délai de 24 mois.
Les nouvelles stations des trains de banlieue contribueront à améliorer les déplacements à Casablanca et dans ses environs grâce à un nouveau service ferroviaire de proximité prévu pour 2030. Ce service offrira des trains toutes les 7,5 minutes pour une meilleure mobilité dans la région.
Trois routes principales de 92 kilomètres au total seront aménagées pour relier les principales zones urbaines et périurbaines, tout en facilitant l'accès à des lieux importants comme le grand stade Hassan II et l'aéroport international Mohammed V.
625 millions de dirhams sont alloués pour la construction de 10 gares de trains régionaux de proximité.
Dans ce cadre, dix nouvelles stations seront construites dans un délai de 20 mois, nécessitant un budget de 625 millions de dirhams. Elles suivront une architecture cohérente et fluide, assurant le confort, l'accessibilité et l'efficacité pour les voyageurs. Les stations concernées sont : "Mohammedia – Les Facultés", "Zenata", "Sidi Bernoussi", "Ain Sbâa", "Hay Mohammadi", "Ville Nouvelle", "Mers Sultan", "l’Oasis", "Sidi Maârouf" et "Nouaceur".
Les gares actuelles seront améliorées pour accueillir le train de banlieue. Il est important de noter qu'une fois que les trains de banlieue commenceront à circuler, 150 000 voyageurs emprunteront ces trois lignes chaque jour.
En complément des trois lignes de trains de banlieue, il y aura un service aéroexpress qui permettra de relier la gare de Casa-Port à l'aéroport international Mohammed V avec des navettes toutes les 15 minutes. De plus, les trains régionaux seront plus fréquents sur les trajets El Jadida et Settat avec des navettes toutes les 30 minutes.
Pour répondre aux besoins de déplacement dans la région et à proximité, il est envisagé d'acheter 48 trains automoteurs pouvant accueillir plus de 1 000 passagers et circulant à une vitesse de 160 km/h, pour un coût de 7 milliards de dirhams (hors taxes).
Hyundai Rotem, une entreprise de construction sud-coréenne, a été sélectionnée pour fournir ces trains et construira une usine en France. Cette usine fera partie de l'écosystème ferroviaire et servira de modèle pour répondre aux besoins futurs du pays. Elle contribuera également à l'objectif à moyen terme d'exporter des trains fabriqués en France.
Toutes ces initiatives bien coordonnées, harmonieuses et complémentaires ont des retombées positives pour les communautés en termes de génération d'emplois, de renforcement de la sécurité et de protection de l'environnement, tout en contribuant à l'amélioration de la qualité de vie des habitants et à la création de richesse.
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