Anouar Invest lance le projet industriel AYA à Jorf Lasfar pour 480 MDH: Un pas de géant pour l’agro-industrie marocaine et les biotechnologies

L'entreprise Anouar Invest lance le projet industriel AYA à Jorf Lasfar pour un investissement de 480 millions de dirhams dans le domaine des biotechnologies. Cette unité, située sur une surface de 7,1 hectares, a pour objectif de satisfaire la demande croissante du marché en levures et améliorants de boulangerie, tout en participant au développement international du Maroc en exportant 30% de sa production.

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Anouar Invest a commencé officiellement la construction du projet industriel AYA (Anouar Yieldest Additives) mercredi. Ce projet représente un investissement de 480 millions de dirhams (MDH) dans les domaines de l'agro-industrie et de la biotechnologie. Il est situé dans la zone industrielle de Jorf Lasfar, près d'El Jadida.

La cérémonie a eu lieu en présence de Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, Ahmed El Bouari, ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et Karim Zidane, ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement, en charge de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques.

Omar Hejira, Secrétaire d'État en charge du Commerce Extérieur, Mhamed Atfaoui, gouverneur d'El Jadida, et El Hachmi Boutgueray, PDG d'Anouar Invest, ont également assisté à l'événement.

Lors d'une présentation à ce événement, le directeur général de l'entreprise AYA, Saad Bennani, a mentionné que l'usine produira trois types de produits importants, à savoir la levure fraîche, la levure sèche et les additifs alimentaires.

Le projet se démarque par sa capacité de produire jusqu'à 25 000 tonnes par an, avec une expansion prévue jusqu'à 58 000 tonnes à terme. Anouar Invest met en avant son engagement envers les ressources locales, en soulignant que 95% des matières premières utilisées seront d'origine marocaine, ce qui renforcera la souveraineté industrielle du pays.

Plus de cinq cents postes de travail directs et indirects.

Sur une surface de 7,1 hectares avec 28 700 m² de bâtiments répartis sur trois étages, l'usine devrait créer plus de 500 emplois directs et indirects, selon les informations fournies par Saad Bennani. Il a également souligné que l'usine a été conçue comme un projet respectueux de l'environnement, avec la mise en place d'une station de traitement des eaux en conformité avec les normes nationales et internationales.

Il a expliqué que la capacité électrique installée sera de 14 MW, avec 40 % provenant d'une production d'électricité écologique. Cela permettra de diminuer considérablement l'empreinte carbone du site AYA.

"À travers ce projet, nous atteignons un nouveau niveau dans la stratégie de développement et de modernisation de Anouar Invest", a déclaré le PDG de Anouar Invest, M. Boutgueray. Il a affirmé notre objectif de devenir un acteur majeur dans l'industrie de la levure et des améliorants alimentaires, en mettant l'accent sur l'excellence industrielle, l'innovation biotechnologique et la durabilité. Il a souligné que AYA est un projet orienté vers l'avenir qui vise à créer de la valeur et des emplois qualifiés au service du pays.

Le Maroc est considéré comme un centre régional dans le domaine de la biotechnologie appliquée à l'industrie agroalimentaire.

En marge de la cérémonie, plusieurs organismes gouvernementaux, dont le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, et le ministère de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques, ont signé une convention avec le Groupe Anouar Invest et le Secrétariat d'État chargé du Commerce Extérieur. Ce partenariat illustre l'engagement commun envers le succès de ce projet majeur et son integration dans les priorités stratégiques du pays.

Ce projet s'inscrit parfaitement dans la vision du Roi Mohammed VI, qui considère que l'investissement productif est crucial pour relancer l'économie du pays et renforcer sa position dans des secteurs prometteurs. Il s'aligne sur l'objectif royal de diversifier l'industrie au Maroc, renforcer la sécurité alimentaire et se positionner dans des filières innovantes à forte valeur ajoutée.

Cet engagement démontre la volonté du groupe Anouar Invest de renforcer la position du Maroc en tant que centre régional et de donner au pays un rôle clé dans le domaine de la biotechnologie appliquée à l'agro-industrie. L'unité AYA a pour objectif de satisfaire la demande croissante du marché en levure et en améliorants pour la boulangerie, tout en contribuant au rayonnement international du Maroc en exportant 30 % de sa production.

Promotion des articles issus de l'agriculture

Ce projet marque une importante progression dans la valorisation des produits issus de l'agriculture. La principale matière utilisée dans la fabrication de la levure est la mélasse. Cette mélasse est obtenue après avoir extrait le sucre de la betterave et de la canne à sucre.

Ce projet vise à donner une nouvelle utilité à la mélasse en en faisant une ressource importante dans la fabrication, favorisant ainsi une économie circulaire plus respectueuse de l'environnement. En transformant ce produit considéré autrefois comme un déchet agricole, on parvient à réduire les déchets et à créer une valeur supplémentaire.

Le plan du projet est organisé de manière méthodique et ambitieuse. Après l'achat du terrain et la réalisation des études techniques en 2022, ainsi que la signature de l'accord d'investissement en février 2025, les travaux commencent en septembre 2025. La production devrait démarrer au milieu de l'année 2027, suivie d'une deuxième phase d'expansion en 2029, pour augmenter la capacité de production et consolider la présence internationale de l'entreprise AYA.

Le projet a reçu un investissement total de 480 millions de dirhams, financé par CDG Capital en collaboration avec CIH Bank. Cela démontre l’engagement du groupe Anouar Invest à développer une infrastructure industrielle de haute qualité, tout en favorisant une intégration locale représentant 60 % de l'investissement.

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